Père riche père pauvre avis : ce livre fait-il vraiment voir l’argent autrement ?

Les gens lisent moins en 2024 que dans les années 1980. En 1980, on lisait moins que dans les années 1950… cette spirale fait un peu peur. Mais accrochons-nous ! La lecture a toujours de belles choses à nous offrir. À travers cet article justement, j’aimerais partager l’une de mes découvertes. Vous donner mon avis sur Père riche, père pauvre… dont l’auteur, Robert T. Kiyosaki, dit vouloir nous éduquer. Nous apprendre à voir l’argent autrement. Qu’en est-il vraiment ?

Je vais être clair : rares sont les livres qui me touchent ou me parlent vraiment. Rares sont ceux qui me marquent profondément. Celui-là fait partie des exceptions. Car oui, de mon côté, la magie a opéré.

Et je ne suis pas le seul, apparemment. Publié en 1997, d’abord en anglais (« Rich Dad, Poor Dad »), cette pépite a accédé au rang de devenu best-seller assez rapidement. Il s’est écoulé à plus de quarante millions d’exemplaires à travers le monde en vingt-cinq ans.

Vous pourriez vous demander le lien réel avec le thème principal de ce site. Parce que certes, en Bourse, il y a de l’argent en jeu (doux euphémisme)… mais ne s’éloigne-t-on pas un peu trop du principe qui sous-tend Les Formations Trading ?

La réponse est non. À mon avis, en tout cas. Car la manière de penser l’argent est essentielle sur les marchés financiers.

Notre psychologie influence nos choix. Elle nous guide, étape après étape, pas à pas. Je ne dis pas que Père riche, père pauvre constitue l’ultime solution. Toutefois, elle recèle de précieuses leçons. Des enseignements, si vous préférez. Voici tout ce qu’il me paraît important d’extraire et de retenir concernant ce beau succès.

De quoi parle “Père riche, père pauvre” ?


Ce livre n’est pas un roman. C’est plutôt une autobiographie. Selon un format assez particulier. Certains vont jusqu’à remettre en cause l’authenticité de quelques passages… mais ce n’est pas le sujet de ce billet.

Dans le cade d’un dialogue avec Mike, le meilleur ami de l’auteur, deux univers se font face.

Robert a vu le jour dans une famille américaine de la classe moyenne. Il a été élevé par un père qu’il appelle volontairement “pauvre”. Pourtant professeur bardé de diplômes, ayant passé sa vie entière à enseigner pour un salaire convenable… il n’appartient pas à la catégorie des gens fortunés. Ou ne serait-ce qu’aisé.

Bizarre, non ? Cette “bizarrerie” s’explique sur le plan métaphorique, pourtant.

Ce “père pauvre” est une allégorie d’un concept en particulier. Cette dénomination peu flatteuse reflète son manque de connaissances en termes d’éducation financière.

À contrario, Mike, le meilleur ami de Robert, a un “père riche “. Alors qu’il n’a pas fait d’études, ce dernier est parvenu à bâtir un empire financier en quelques années seulement.

Les codes habituels sont bouleversés. Voyant en lui un exemple de réussite, Robert lui demande de lui apprendre à devenir riche.

Une parabole… non religieuse

Le terme “parabole” s’emploie souvent dans le domaine religieux. Plus spécifiquement dans la Bible. À vrai dire, on peut l’étendre à d’autres domaines. En gardant l’idée “d’enseignement”, justement, sans la profession de foi. En lieu et place, on découvre une philosophie.

La “promesse” derrière cette parabole est la suivante : à la lecture du livre, ceux qui sont appelés les « pauvres » (qui ne sont ni plus, ni moins que les “vraies” classes pauvres ET les classes moyennes) devraient réaliser très rapidement qu’ils sont victimes d’une supercherie depuis toujours.

Leur routine quotidienne les enferme dans un système sans issue. Ils sont criblés de dettes (crédit à la consommation, crédit immobilier, etc.). Contraints de vivre dans un monde créé et gouverné par les riches, et pour les riches.

En effet, dès notre naissance, la société nous berce d’idéaux en tous genres. “Il faut faire de bonnes études”. “Vous devez trouver un travail qui paye bien”. “Il faut acheter une grande maison”, “Vous devez vous marier et avoir des enfants”… tout cela, bien entendu, sans ne jamais prendre aucun risque !

Mais” Père riche, père pauvre ” a pour objectif (assumé) de balayer toutes ces croyances. De changer votre perception du monde et de transformer votre vision de l’argent !

Je n’irais pas jusqu’à dire que le bouquin a changé ma vie. Pour autant, il m’a aidé à dépasser certains clichés. Certaines idées reçues, tenaces. Par exemple, j’ai réalisé que regarder “les riches” avec jalousie n’avait aucun intérêt. Qu’ils n’étaient pas forcément responsables de ce système inégalitaire. Que l’on pouvait soi-même sortir de l’ornière, sans imaginer une résolution magique.

Vous voulez en apprendre davantage sur les enseignements à tirer de cet ouvrage ? Voici six enseignements à connaître absolument. Ce sera à vous de choisir, ensuite… ce que vous en ferez. 🙂

1. Quand les riches travaillent, ce n’est pas pour gagner de l’argent

« Les pauvres et la classe moyenne travaillent pour l’argent. Les riches laissent l’argent travailler pour eux. »

R. Kiyozaki

Dès cette première leçon, l’auteur enclenche son processus de transmission. Toujours en parallèle avec sa propre vie – à moitié “remixée”. Si j’ose dire.

Âgé de neuf ans seulement, ce jeune garçon a des préoccupations précoces. En effet, il n’a qu’une idée en tête. Une obsession, même. Il veut gagner de l’argent. Il s’adresse alors au père de son meilleur ami. Il espère que ce dernier lui dira de quelle manière devenir riche, comme lui !

Le concerné accepte. Il pose toutefois une condition.

Le jeune Robert devra travailler chaque week-end au comptoir. L’un des comptoirs de ses nombreux magasins.

Les choses ne se passent pas exactement comme prévues. En tout cas, comme il aurait pu les imaginer. Après plusieurs semaines endurées à faire le ménage pour un salaire de misère, Robert (qui pensait voir son salaire augmenter à la hauteur de ses efforts) est las. Il songe à démissionner.

Une première frustration… conduisant à une première leçon

Pour père riche, ce moment signifie que le jeune garçon est prêt à recevoir sa toute première leçon d’éducation financière : certaines personnes quittent leur travail car elles ne sont pas assez bien payées. Tandis que d’autres, plus malines, plus fines… y voient l’opportunité d’apprendre quelque chose de nouveau.

Selon l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) :

” En 2017, 2,3 millions de personnes travaillent mais veulent changer d’emploi. […] Seuls 38 % des actifs occupés qui souhaitent trouver un autre emploi en recherchent un activement. Les autres ne le faisant pas principalement par manque de temps. Au total, les souhaits de changer d’emploi se concrétisent peu à court terme : moins d’un actif occupé sur dix a trouvé dans ce cas un nouvel emploi au cours du trimestre suivant.” [1]

Grâce à cette étude de l’Insee parue le 03 juillet 2018, on remarque que la plupart des gens travaillent toute leur vie pour le compte de quelqu’un d’autre.

Ces salariés offrent leur temps contre de l’argent. Par crainte d’échouer ou de manquer de ressources, ils restent immobiles. Alors qu’ils sont généralement mal payés.

Un phénomène qui s’observe aussi sur les marchés financiers

En finance, le parallèle est plutôt simple à comprendre. Les actions (et plus généralement les marchés financiers) rémunèrent un risque par rapport à d’autres placements comme le livret A.

Le monde du travail n’échappe pas à la règle. Sauf qu’en l’occurrence, les travailleurs correspondent au livret A. Le patron, de son côté… est un produit d’épargne rémunérateur. Celui qui travail pour l’autre perçoit donc la plus faible des rémunérations possibles.

Je ne suis pas là pour apporter des constats défaitistes. Car comme le dit si bien Robert Kiyozaki, l’échec fait partie intégrante du processus de réussite. En espérant que vous me suivrez : les personnes qui évitent l’échec évitent également le succès.

Voilà comment l’on se retrouve bien malgré nous dans ce que l’auteur appelle ” la rat race ” – traduit littéralement par ” course de rat ” – qui n’est autre que la célèbre routine métro-boulot-dodo !

La “rat race”, ce phénomène prégnant au XXIe siècle

Cette expression, la rat race donc, traduit fidèlement la course de l’homme moderne après le temps. Son inlassable quête d’un meilleur salaire ou encore d’un meilleur statut social. Tel un rat essayant à tout prix quitter sa roue. Sachant qu’elle tourne.

Car faire partie de la rat race, c’est entrer dans le cercle vicieux du salariat, être pris au piège dans la monotonie d’un quotidien qui sonne creux.

Mais dans ce modèle, même le fait de gagner plus ne marque pas la différence. Car la femme et l’homme modernes sont cernés par les tentations. On va vite payer plus. Et… subir le jeu des taxations.

L’argent prend tellement le contrôle (le “système” semble le lui donner), que la plupart des individus n’imaginent aucune autre issue. Ils deviennent les spectateurs passifs de leur propre existence. Au même moment, les plus fortunés se tournent vers une stratégie diamétralement opposée. Leurs investissements… fait “bosser” les autres.

Mais revenons-en à nos moutons. Ou plutôt non, quittons-les pour Robert. Après avoir appris cette leçon, il a continué à travailler pour “père riche”. Suivant les “préceptes” de son mentor, il est allé jusqu’à refuser une augmentation.

Quelque temps plus tard, il réussira à monter son premier business avec Mike. Les deux loustics décident de faire payer l’entrée d’une petite bibliothèque. À la clé ? Des “comcis” récupérés gratuitement. Venant d’un magasin qui allait s’en débarrasser.

Mission réussie : maintenant, c’est l’argent qui travaille pour lui ! Plutôt séduisant, non ?

2. L’importance d’une bonne éducation financière

«Ce n’est pas combien d’argent vous gagnez, mais c’est combien d’argent vous gardez. »

R. Kiyozaki

Une large majorité de la population est née avec un lourd fardeau. Un boulet (et par la même occasion… un boulot) qu’elle traînera à son pied pour toute la vie.

J’ai nommé… ou plutôt l’auteur a nommé… le manque d’éducation financière.

Cela étant dit, si vous avez atteint cette page, vous êtes déjà sur la bonne voie. Cela montre que vous chercher à comprendre.

Sujet tabou au sein des familles, cette matière est également totalement ignorée du système scolaire. Certes, il y a des cours d’économie, par-ci, par-là. Mais ce ne sont pas des cours “d’économie” dans le sens domestique du terme. Ils flattent, encore et toujours, les grands rouages du capitalisme. Je ne dis pas ça de manière politique. C’est juste un constat : l’instruction publique ne vous apprendra jamais à faire de l’argent. Elle vous montrera surtout comment les autres en font.

À cause de cette lacune, nous avons tendance à commettre des erreurs. Des erreurs qui conditionneront à tout jamais notre situation économique. En effet, il ne faut pas oublier que l’éducation financière, c’est avant tout la compréhension de l’argent dans sa globalité. C’est saisir la manière dont il fonctionne. Et apprendre à le gérer selon la conjoncture du moment. Par là-même, on tend à saisir l’importance de l’argent.

Se former : une véritable nécessité pour gagner de l’argent

L’argent est devenu un besoin universel. Il ne devrait pas être tabou… ou “craint”. D’autant que le XXIe siècle ouvre la voie à de nouvelles opportunités. Des informations par milliers, par millions, sont à notre disposition. Ce qu’il faut, c’est songer à sa formation.

La connaissance est une “arme”… ou un “outil”, pour parler plus pacifiquement. Renseignez-vous. Soyez curieux. C’est le meilleur moyen de tenir bon face aux aléas d’une société en perpétuelle mutation.

Dans le deuxième chapitre, Robert introduit l’une des notions les plus importantes de son ouvrage. Autrement dit la différence entre un actif et un passif. Pour dire les choses simplement…

Un “actif” aide à devenir riche. Il permet à son “propriétaire” de générer des revenus.

À contrario, un passif génère des dépenses (alimentation, logement, transport, loisirs, etc.).

Robert prend pour exemple ce qui se passe durant l’achat d’une maison. Généralement, cet acte correspond à l’investissement d’une vie. C’est du moins comme ça que le commun des mortels se le représente.

Selon la perception de notre personnage/auteur toutefois, une maison correspond plutôt à un passif. C’est l’origine de nombreuses dépenses, sans oublier le crédit dont on va être prisonnier durant de (trop) longues années. Entre les frais d’entretien et la taxe foncière, votre maison va vous coûter cher… très cher ! Trop cher.

Ces faux-semblants lors d’achats si séduisants

Certains pourraient se dire qu’un bien immobilier, c’est un cadeau précieux à laisser derrière soi. En tout cas si l’on a des enfants. Le geste est honorable, voire attendrissant. Mais n’oubliez pas ! Ils devront encore s’acquitter de droits de succession. Une superbe (c’est ironique) somme à débourser afin d’hériter.

Évidemment, je ne vous dis pas de renoncer à l’achat d’une maison. Cela étant, il faut bien saisir l’importance de ne pas investir l’intégralité de votre fortune dans cette acquisition. Si vous investissiez la même somme dans des actions et des obligations… vous pourriez le faire fructifier chaque année.

La maison, à l’inverse, est à l’origine de dépenses constantes. Elle vous “prive” d’’argent chaque mois. Pire : elle bloque souvent votre capacité d’emprunt. Celle qui pourrait vous emmener vers d’autres projets plus rémunérateurs, plus opportunistes. L’auteur a un terme pour ça : le coût de l’incapacité d’agir.

On peut en dire de même concernant une voiture. Si vous l’achetez, elle constitue un “passif” puisqu’elle va perdre sa valeur au fil du temps. L’idée revient donc à d’investir le moins d’argent possible dans les passifs. À défaut, qu’ils soient financés grâce aux actifs !

Qu’est-ce qu’un bon actif ? Où investir son argent ?

Quels leviers d’investissement paraissent plus judicieux ? Plus intéressants ? Voici quelques exemples.

  • On peut envisager des placements dans le locatif immobilier. Par exemple, de mon côté, étant basé à Paris, ville où le prix de l’immobilier se révèle inaccessible pour beaucoup, je m’intéresse en ce moment aux locations saisonnières.
  • Dans des produits de placements laissant envisager un bon retour sur investissement.
  • Dans des activités rémunératrices de valeurs, synonymes d’une bonne marge.
  • Dans des propriétés intellectuelles (livres, audio, brevets, etc.).
  • Dans le capital de sociétés cotées ou non, via (notamment) le jeu des actions.

Dans le dernier cas, vous le savez… il convient de soigner sa stratégie.

Cette dernière aura un impact décisif sur vos résultats. Comme pour toute activité, il faut un acquérir, développer un minimum de connaissances en amont. Pour ce faire (je le répète) : rien ne vaut la formation. Sachant que j’en ai testé et suivi une bonne dizaine dans ce domaine, je vous propose, si vous l’acceptez de découvrir une sélection des meilleures formations bourse et trading.

3. Occupez-vous de vos affaires

«Les riches se concentrent sur leurs investissements pendant que le reste du monde se concentre sur sa fiche de paie. »

R. Kiyozaki

L’herbe est toujours plus verte ailleurs ? Tant pis. Selon les principes présentés dans Père riche, père pauvre en tout cas… vous devez avant tout prendre soin de votre propre business !

Mais pour comprendre cette notion, il faut être capable de distinguer business et occupation.

Vous travaillez dans la vente pour une grande chaîne de magasins ? Ce n’est pas votre entreprise. Elle appartient à un tiers. En d’autres termes, vous “sacrifiez” votre précieux temps pour booster le business d’un(e) autre.

Grâce à vous, qui faites tourner l’établissement, les grands pontes touchent des revenus actifs sans avoir réellement besoin de travailler… On ne saurait en dire autant, en ce qui vous concerne.

Alors évidemment, il faut bien commencer quelque part. Cela, Robert Kiyozaki en est tout à fait conscient. Selon lui, la formule est simple. Conservez votre emploi, tout en commençant à investir dans des actifs. Non dans des passifs. Gardez votre niveau de dépenses au plus bas, réduisez vos dettes et commencez à vous construire une bonne base d’actifs solides.

Prudence ! Chaque euro engrangé sera réinvesti intelligemment. Ne succombez pas à la tentation de l’abondance dès que l’occasion s’en présente. Ce serait périlleux. Suivez plutôt l’exemple de ces riches qui attendent d’avoir fini leurs placements… avant de s’offrir des objets, des services raffinés.

Pour conclure, “s’occuper de son business”, c’est se concentrer sur vos actifs tout en investissant dans ceux qui feront fructifier votre argent.

Vous remarquerez peut-être que les premières leçons de Robert Kiyozaki se recoupent. Elles prennent un sens global.

Avec une conclusion intermédiaire : gérez-vous comme une entreprise !

4. Les coulisses de la taxe et le rôle des entreprises

« Les entreprises sont les plus grands secrets des riches. »

R. Kiyozaki

Dans ce chapitre, l’auteur retrace l’historique des taxes gouvernementales. Il répond à une question… brûlante, en expliquant pourquoi elles se révèlent aussi favorables aux personnes fortunées. Alors même qu’à priori, le contraire devrait se passer.

Ce qu’il décrit s’applique à des phénomènes “datés”. Ils ont aussi très américains. Qu’importe : ils font écho à ce qu’on peut observer au niveau international.

Je vous suggère d’étudier les mécanismes sous-jacents. Le livre Père riche, père pauvre y aide grandement. Pour ma part, j’ai réalisé que si un gouvernement taxait les grosses figures de manière trop vive… ils se tourneraient vers une parade. Un plan B. Soit en s’expatriant, soit en créant des entreprises. Ou encore soit en trouvant des arrangements fiscaux parfaitement légaux.

Le manque de connaissances : ce problème qui revient systématiquement

Encore et toujours, c’est à cause d’un manque de connaissances, de recul que les moins fortunés voient leur taxes enfler.

Les “pères riches” de ce monde tirent sur une ficelle toute simple grâce à leur entreprise. Ils paient en premier lieu, comme pour “s’en débarrasser”, les salaires des employés. Grâce à ce tour de “passe-passe” conséquent, les riches payent moins de taxes. En effet, le calcul s’opère à partir d’un revenu plus faible. Retranché.

Pour un salarié, c’est tout l’inverse. Il doit s’acquitter de taxes avant la dépense.

Il passe à la caisse à cause cause de l’impôt sur le revenu. Ensuite lorsqu’il paye, tout simplement. Pour finir, on en rajoute une couche avec la TVA ! Et voilà comment la classe moyenne devient la plus (sur)taxées de toutes.

Ce que Robert veut nous faire retenir en premier, en priorité, c’est qu’il est primordial de se payer en premier.

Que ce soit pour investir dans des actifs (comme conseillé par Robert Kiyozaki) ou pour le placer sur un livret d’épargne, l’idéal est de “mettre de côté” une partie de votre salaire avant de régler toutes vos dépenses mensuelles.

Généralement, nous avons tendance à faire l’inverse, c’est-à-dire dépenser notre argent, et mettre de côté ce qu’il nous reste au bilan. Pour autant qu’il y ait un pécule à se mettre sous la dent. Alors qu’en réalité, si on pense d’abord à se “régaler”… cela devient le socle des dépenses suivantes. Cela éloigne le spectre des achats inutiles. CQFD.

Quatre domaines à étudier en priorité pour développer son intelligence financière

Robert met en avant quatre domaines essentielles. Ceux qu’il faut aborder de plain-pied, dès le début de son parcours.

  1. La comptabilité. Précieuse, idéalement précise, elle permet de lire et de comprendre les relevés financiers ;
  2. L’investissement. Ou comment faire en sorte que l’argent… génère de l’argent !
  3. Le droit fiscal. Car on peut, avec habileté, mettre la loi de son côté.
  4. La mécanique des marchés financiers. Plus exactement encore une dynamique clé : celle de l’offre et de la demande.

Sur ce dernier point, vous le savez… lesformationstrading.fr est là pour vous aider 😊.

Bonus : petit focus sur la comptabilité

Je m’éloigne quelques instants du livre pour revenir sur le côté crucial de la comptabilité.

D’une certaine manière, compter, c’est gagner. Se forger des repères revêt une très grande importance. Même si techniquement l’évaluation de la balance dépense/revenus ne conduit pas à du profit… elle aide à mieux percevoir le flux. Vous serez plus à même de prendre les bonnes décisions. Vous réaliserez quelle est l’achat de trop.

Voici quelques conseils basiques mais qu’il convient de rappeler :

  • Premièrement, soyez régulière/régulier dans la tenue de votre comptabilité.
  • Aussi, efforcez-vous de différencier vos dépenses personnelles et professionnelles.
  • Numérisez vos documents si cela peut vous aider en termes d’organisation et d’accessibilité.
  • Gardez-vous de faire du moindre centime une obsession. Ce serait une source de frustrations. En effet, il est impossible de ne commettre aucune erreur. Il s’agit de les limiter ! Et de les compenser 😉

Enseignement n°5 : les riches créent leur propre richesse

« Dans le monde réel, ce n’est pas le plus intelligent qui réussit, mais le plus audacieux. »

R. Kiyozaki

Je vais étendre cette citation en précisant : celui qui réussit, c’est aussi le plus instruit quant à la gestion de l’argent. Quant à sa valeur.

Les riches créent de l’argent et perçoivent des “filons” là où reste aveugle une grande partie de la population. Parmi les fins limiers, on peut citer le businessman Michael O’Leary, PDG de la compagnie aérienne lowcost Ryanair.

En réaction aux terribles événements du 11 septembre 2001, les commandes des avionneurs ont mécaniquement stationné. Boeing en a souffert de manière conséquente.

Le milliardaire, Monsieur O’Leary, n’a pas paniqué. Au contraire, il a décidé d’acheter au meilleur prix… pas loin de 200 nouveaux avions (cf. l’importance de bien comprendre la loi de l’offre et de la demande). Pourquoi se refuser une telle occasion ? Bon, ok, tout le monde n’a pas le budget pour se gratifier d’un aérodrome. Mais vous comprenez l’idée.

Voilà sans doute pourquoi selon Robert, la chance peut se provoquer. Plutôt que de l’attendre… ou d’y renoncer. Dans un registre similaire, nous avons le pouvoir de créer notre propre richesse.

Au-delà, il y a un dernier pilier qu’il vous faudra absolument maîtriser pour réussir : l’acceptation du risque.

Il faut réaliser qu’en termes d’investissements, beaucoup de gens ne gagneront jamais rien…. par peur de tout perdre. Pourtant, l’échec fait partie intégrante du processus de réussite, tel que je l’ai relevé plus tôt. Il représente à lui seul un excellent moyen de s’améliorer. De grandir. C’est votre capacité à rebondir qui vous apportera la réussite sur le long terme.

6. Travailler pour apprendre… pas pour gagner de l’argent

« La sécurité de l’emploi était le plus important pour mon père pauvre. L’apprentissage était le plus important pour mon père riche. »

R. Kiyozaki

Dans cette sixième et dernière leçon, la différence de “philosophie” entre les deux pères se confirme absolument. Si c’était encore nécessaire.

  • Le père de Robert croit en la puissance du circuit académique. Il considère un diplôme comme une consécration.
  • Le père de Mike, préfère s’intéresser à tous les domaines possibles. Approcher la vie, le monde selon un spectre large. Ainsi, il ne deviendra jamais l’esclave et/ou la victime d’un seul secteur.

Ainsi, selon l’auteur, une jeune personne gagnera à se focaliser sur sa construction en tant qu’entrepreneur.

Comme le dit Robert, le monde regorge de personnes talentueuses. Le problème, c’est que beaucoup d’entre elles sont pauvres !

Afin de connaître le succès, de construire un Empire, il convient de s’instruire. C’est impératif. À titre d’exemple, le Big Mac n’est objectivement pas le meilleur burger qui soit. Et pourtant… c’est le plus connu. Le plus emblématique. Pourquoi ? Parce que son créateur était un communicant hors pair. Tout simplement.

En conclusion, notre esprit peut créer une énorme richesse. Le tout, c’est de le former correctement.

Avis sur Père riche, père pauvre : à vous de forger le vôtre

Oui, mon avis sur Père riche, père pauvre est positif. Très positif, même.

Cela dit, vous l’aurez remarqué… je n’ai pas vraiment fait de critiques, de remarques sur le style ou l’organisation de l’ensemble. Je n’ai pas parlé de rythme ou de ton. Je me suis consacré pleinement à ses enseignements.

Garantissent-ils une vie de rêve, une fois qu’on les a appliqués ? Non.

Est-il possible de nuancer, de corriger certaines affirmations émises par l’auteur ? Oui.

Mais c’est aussi ce qui rend cette référence intéressante. Elle pousse à la réflexion. Une réflexion sur la société, sur ses rouages… mais aussi sur soi-même.

Sans virer au complotisme, il faut le reconnaître : le système économique n’est pas fait pour tout le monde. Sortez de ce groupe. De ce “tout le monde” uniforme. Trouvez votre différence, mieux, faites la différence, selon vos préférences.

Je ne sais pas si vous deviendrez milliardaire. Néanmoins, vous en apprendrez beaucoup. La curiosité est une belle qualité. Et elle peut vous faire gagner.


Références

  • [1] Insee, https://www.insee.fr/fr/statistiques/3573727?sommaire=3573876, [en ligne], dernière consultation le 24 février 2021.
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