DCA en Bourse : Ou comment réussir son Dollar Cost Averaging en 2024 ?

DCA en bourse : les TOP paramètres à connaitre en 2024 du Dollar Cost
Averaging.

Je vous le révèle d’emblée : la méthode DCA (Dollar Cost Averaging) en Bourse compte parmi les plus simples quand on veut maximiser ses chances. Aucune technique ne permet de gagner de l’argent à tous les coups, mais celle-là recèle un vrai potentiel. Attention quand même. Pour que vous abordiez prudemment cette technique, je vous en propose une définition, et les réponses aux questions qui reviennent le plus souvent.

L’approche qui nous intéresse ici permet aux gestionnaires de patrimoine de faire une emphase sur le coût de l’inaction. Il correspond au montant mirobolant que vous avez perdu en Bourse précédemment. Parce que vous n’avez pas été assez vigilante ou vigilant.

Oui, il n’y a pas que les caprices des marchés ou les crises internationales à blâmer. Parfois, le trader est son propre ennemi. Les publicitaires adorent en profiter. Par exemple :

“…En investissant 200€ par mois depuis 5 ans sur le Bitcoin, vous auriez pu gagner 147 000€^[1] pour un total de 12 000€ investis…”

La fameuse cryptomonnaie n’est pas invoquée au hasard. Car le bitcoin a popularisé, avec certains de ses équivalents, la méthode DCA, ou Dollar Cost Averaging. Surfant sur la vague, quelques guêpiers, des arnaques comme Bitcoin Trader, ont fait miroiter des gains énormes aux jeunes investisseurs. Toujours selon cette promesse de ne (presque) rien mettre sur la table.

Évidemment, l’escroquerie ne concerne pas l’approche en tant que telle. Mais rassurez vous, l’arnaque ne réside pas dans la méthode. Cette dernière peut fonctionner bien en marché haussier. Les plateformes douteuses empruntent d’autres chemins pour abuser les plus candides (impossibilité de retrait, fermeture, frais élevés, fausses promesses…).

La méthode DCA en Bourse a de l’intérêt, donc. À travers cet article, voyons de quelle manière vous pouvez l’utiliser pour commencer à investir et, je vous le souhaite vivement, faire du profit !

C’est quoi, la méthode DCA (Dollar Cost Averaging) ? Comment ça fonctionne ?

La méthode DCA est une stratégie pour les plus patients. Elle suppose un investissement sur le long terme. On peut traduire littéralement les termes Dollar Cost Averaging par Moyenne des Coûts en Dollars. Cela livre déjà de précieuses indications sur l’objectif et le fonctionnement de cette stratégie. Mais il faut approfondir, naturellement.

A l’opposé du market timing, visant à entrer en position au meilleur moment, la méthode DCA consiste à prendre position périodiquement sur un même actif. Ceci afin de lisser le coût d’achat global. Par-là même, vous réduisez vos risques.

Observons l’exemple ci-dessus. Il met en avant l’action Elior (choisie totalement au hasard). J’ai simulé, grâce aux flèches vertes, un achat à chaque début de mois. Ainsi, même si l’action ne s’est pas révélée particulièrement haussière… la majorité des achats se sont produits en dessous du prix actuel (ligne verte).

Oui, vous l’aurez compris : tous lesdits achats correspondent à des gains.

Vous le savez peut-être. Il se révèle difficile, et parfois long – le travail de sélection des bonnes valeurs demande des analyses fondamentales ou conjoncturelles poussées. Vouloir saisir en vol des pourcentages de hausse sur un achat/vente rapide n’a rien d’une sinécure.

C’est ce défi que la méthode DCA aide à relever.

En fait, l’investisseur ne met pas le meilleur prix en perspective. Il cherche à investir. Sans qu’une hausse ou une baisse des prix ne puisse le perturber. Aussi, à long terme, on assiste à un lissage du prix de revient.

À ce stade, vous avez sans doute perçu quelques arguments en faveur de cette technique. Il est temps de les inventorier.

Quels sont les avantages de la méthode DCA en Bourse ?

Le long terme n’est pas souvent à l’épicentre du trading. En l’occurrence, cela dit, il marque toute la différence !

Je m’explique. La méthode DCA présente un large faisceau d’avantages.

• Premièrement, elle limite l’impact émotionnel. La psychologie est un dès critères de réussite en bourse car il n’est jamais facile de prendre les bonnes décisions au bon moment.
• Elle lisse le prix de revient. En bourse, il n’y a que deux issues (hors break even) soit un gain, soit une perte. Dès lors en considérant que l’investissement dure davantage, vous réduisez les incertitudes liées à la part de bruit du marché à court terme.
• Elle protège votre capital. C’est un concept qui va encore plus loin que le simple prix de revient. La méthode vous oblige à fractionner votre capital. À titre d’exemple, un capital de 12 000€ sera “mis en jeu” par tranche de 1 000€ pendant 1 an.
• Pour terminer, elle vous rémunère sur les marchés haussiers. Les rendements peuvent être bien plus jutueux. A craindre la bourse, l’épargne est stockée sur des livrets à perte, alors qu’il est possible via des stratégies simples d’acquérir un revenu additionnel.

Pour l’instant, tout cela est très encourageant. Mais vous me connaissez : je n’aime pas les évidences. Il vaut mieux nuancer pour rester à flot et optimiser ses gains.

La méthode DCA en Bourse est-elle vraiment synonyme de rentabilité ?

Répondre oui ou non à cette question serait absurde. Car les paramètres sont nombreux. Parmi eux, le support d’investissement choisi compte beaucoup.

N’imaginez pas gagner en bourse avec cette stratégie sur des actifs baissiers, comme il est possible de le faire avec les biseaux ascendants, ou actifs en rang.

Il est préférable d’utiliser les supports d’investissement dont la tendance long terme haussière paraît probable. On parle notamment des indices avec dividendes réinvestis (CAC TR, DAX30, Nasdaq).

Encore un signe de confort, non ? Et pourtant. La méthode DCA n’est pas moins dangereuse qu’une autre stratégie.

À vrai dire, aucun achat sur actif baissier ne peut se retrouver gagnant s’il l’actif ne se retourne pas. Le jeu des risques et la baisse mécanique des plus-values potentielles s’ajoutent à l’équation.

Ces avertissements donnés, je vous proposer quelques repères. Ce ne sont pas des promesses. Ni des formules magiques. Cela dit, ils peuvent vous aider à établir une feuille de route selon la méthode DCA.

Quand utiliser la méthode DCA ? Et sur quels marchés ?

Vous allez me trouve pénible avec mes grands rappels, mais c’est nécessaire : le quand dépend de plusieurs facteurs. Vos objectifs, notamment.

En l’occurrence, et par nature, la méthode DCA se révèle attractive pour celles/ceux qui préparent leur retraite. À condition de ne pas y laisser des plumes.

Aussi, sur le plan technique, la piste du Dollar Cost Averaging est intéressante à explorer lorsque la volatilité bat son plein. Comme je l’expliquais tout à l’heure, on favorise les coûts d’achats lissés… en prenant son temps.

Qu’en est-il des marchés propices ? Voici quelques suggestions :

• Tout d’abord, l’investissement dans les ETF (même si certains déplorent un manque d’efficacité…) sont une possibilité. Ils favorisent la diversification, et correspondent bien aux enjeux de la DCA. En ce qui me concerne, j’ai une expérience positive (avec quelques accrocs tout de même) à cet égard.
• De plus, vous pouvez vous intéresser aux attraits de l’immobilier. Les fameux REITs (Real Estate Investment Trusts) vous donnent accès à cet univers riche en opportunités. Sans que vous deviez, pour autant, acquérir des biens fonciers…
• Pour finir, j’aimerais mettre en lumière les matières premières. Les valeurs refuges comme l’or et l’argent ont la solidité (même littéralement !) nécessaire pour accueillir une stratégie DCA.

Certains d’entre vous se disent que j’ai oublié les cryptos. Ils ont raison. Je voulais tout simplement aborder cette thématique sous un angle particulier.

DCA et crypto : est-ce plus rentable en 2024 ?

Je vous épargne mon laïus sur le destin individuel de chaque trader. Vous avez compris le topo. Au-delà de cet élément, qu’en est-il de la compatibilité des cryptos et de la méthode DCA en 2024 ?

L’été 2022 pourrait presque ressembler à une photo en noir et blanc. Presque. Car il faut toujours se méfier.

Dans tous les cas, le marché du Bitcoin et de ses déclinaisons se porte mieux. Ce peut être l’occasion d’engager un investissement régulier, tel que décrit jusqu’ici.

En gardant à l’esprit une dimension essentielle : fondamentalement, les cryptos ne sont pas les meilleurs leviers pour profiter de la DCA et de ses avantages. C’est une éventualité – mais pas la panacée.

Qui peut utiliser la méthode DCA en Bourse ?

La méthode DCA n’est pas élitiste ou inaccessible.

Ainsi, elle peut concerner un beau panel d’investisseurs (dont vous faites sans doute partie) :

• Pour commencer, il y a les épargnants aux revenus réguliers, aptes à alimenter régulièrement un compte-titres.
• Aussi, on retrouve ceux qui veulent limiter les risques. Sachant qu’il est impossible de ne pas en prendre du tout… évidemment. La DCA reste plus sûre que certaines alternatives… intenses.
• Sans oublier ceux qui disposent d’un capital modéré, voire limité. Ils peuvent alors faire pousser leur capital sans mise en jeu excessive. Sachant que les plus gros investisseurs ont aussi des cartes à jouer. Le Dollar Cost Averaging les aide à se structurer.

Dans toutes les cas, ne confondez pas patience et passivité totale. Vous restez aux manettes des opérations. La vigilance est une alliée dans chaque situation. Et si vous perdez quelques euros au passage, ne laissez pas la chute se confirmer. Réfléchissez aux paramètres en jeu, pour garder en ligne de mire une vraie rentabilité.

La méthode DCA : est-ce que ça fonctionne vraiment ?

La méthode DCA n’est pas un sésame vers la richesse inconditionnelle. Toutefois, de nombreux témoignages montrent qu’elle peut donner des résultats intéressants. Et même très intéressants, si vous faites preuve d’habilité.

Au fil de ce guide, j’ai pu aborder les points suivants :

• Qu’est que la méthode DCA ? Comment fonctionne-t-elle ?
• Quels sont les avantages d’une approche Dollar Cost Averaging ?
• Quels sont les marchés à envisager pour l’utiliser ?
• Qui peut en faire usage pour maximiser ses chances de rentabilité ?

Maintenant… c’est à vous de jouer ! Ou plutôt, d’opérer. Car contrairement au casino, vous avez vraiment une marge stratégique à exploiter ;).

Références